26. Le passage de la Mer Rouge
Ce panneau finement sculpté en bas-relief appartient à une série de six tableaux de la fin du XVIIIe siècle, réalisés par le sculpteur Fidelis Sporrer à Guebwiller. Tous illustrent des épisodes de la Bible ; ici, le passage de la Mer Rouge par les Hébreux, sous la conduite de Moïse. Sous un ciel d’orage, les flots s’ouvrent pour laisser passer les fugitifs, pourchassés par les soldats du pharaon d’Égypte, avant de se refermer derrière eux, engloutissant leurs poursuivants.
25. Un calice en céramique
Ce calice présente la particularité d’avoir été réalisé en grès, dans le village de potiers de Betschdorf. Il s’agit d’un cadeau très original offert à l’évêque Léon-Arthur Elchinger, originaire du village voisin de Soufflenheim, et qui a présidé aux destinées du diocèse de Strasbourg de 1958 à 1984.


24. 1939 => évacuer les collections
L’imminence de la guerre amène, en septembre 1939, l’évacuation des ouvrages les plus précieux de la Bibliothèque vers le centre de la France avec de nombreux autres biens culturels alsaciens menacés. Vingt-quatre caisses de livres sont ainsi expédiées en Dordogne ; elles portent toutes la même mention au pochoir en noir : STRASBOURG/ MR. LE PREFET/ DU DEP. DORDOGNE/ A PERIGUEUX/ C.A.O.A., afin d’être mises à l’abri sous la protection du préfet de la Dordogne et du conservateur des Antiquités et Objets d’art (C.A.O.A.) dans une région que l’on espère éloignée du front.


23. Un globe en verre pour un crucifix
La dévotion au crucifix se développe à partir du XVIIe siècle en Europe et les fidèles sont exhortés à en posséder un (ou plusieurs) et à les exposer dans leur maison. Ces crucifix, placés sous un globe de verre, ont ainsi été produits en abondance et sont entrés dans les chambres à coucher ou dans les « Stube », associés parfois à de petits autels ou à des chapelles domestiques.

22. Un chandelier Art nouveau
Les chandeliers sont nombreux aussi bien dans les églises que dans les maisons privées. Destinés à recevoir cierges ou chandelles, ils ont été fabriqués en céramique, en verre ou, comme ici, en métal, et sont présents tout au long de la vie du chrétien, de son baptême à son décès. Ils symbolisent la protection et la lumière divine ou accompagnent un vœu ou une prière. Ce modèle est remarquable par son style, inspiré de l’Art nouveau.

21. Un séminaire devenu hôpital militaire en 1914
Un hôpital militaire a fonctionné durant toute la période de la Première Guerre mondiale dans les locaux du Grand Séminaire. L’édifice a en effet été reconverti en Lazarett et est devenu l’un des nombreux hôpitaux strasbourgeois qui accueillaient les soldats blessés dans les sanglantes batailles qui ont marqué la guerre dans le sud de l’Alsace et dans les Vosges. Plusieurs centaines de blessés, français ou allemands, y ont été soignés durant le conflit.

Récollection de rentrée au Mont Sainte-Odile

















20. Des dragées pour un baptême
Pas de baptême sans dragées…
La tradition d’offrir des dragées, lors d’un baptême, s’est conservée jusqu’à nos jours. Elles sont présentées dans une jolie boîte (rose, bleu ou blanche) décorée de motifs évoquant l’événement.

19. La « Vierge aux obus »
Cette petite statuette en fonte est un ex voto, façonné dans une bombe tombée place Gutenberg, lors du terrible siège de Strasbourg en août 1870. Elle représente la Vierge, protectrice de la cité, debout sur le globe terrestre, écrasant le serpent – symbole du diable – sous ses pieds. Les mains sont tendues en avant, dans un geste de bénédiction.

18. Le plus petit livre de la bibliothèque
Aucun ouvrage, même parmi les plus beaux incunables, ne peut rivaliser en taille avec cet ouvrage miniature… Il est en effet le plus petit livre conservé dans la bibliothèque du Grand Séminaire : il s’agit d’une impression de la charte constitutionnelle de Louis XVIII.
